Brouillons
récemment
j'ai vu resurgir
son
nom
au
sommaire de 2
ou
3 revues de poésie
et
après avoir lu quelques-uns de ses textes
d'une
facture assez classique
je
trouve qu'elle s'est beaucoup
améliorée
depuis
la lointaine époque
où
elle m'avait montré
ses
premiers poèmes
peu
convaincants
mais
mes propres textes
ne
devaient pas l'être
davantage
cette
lecture m'a rappelé
une
brève période
tourmentée
pendant
laquelle nous vécûmes une relation
d'une
grande médiocrité
dont
j'étais certainement
autant
responsable
qu'elle
le
soir j'allais la rejoindre
dans
son appartement
juste
au-dessus d'un restaurant
qui
existe encore
une
bonne table lyonnaise
où
l'on sert des plats traditionnels
de
qualité
Urbain repenti, Brice Noval vit en ermite dans un
village bourguignon, et tient un journal en vers irréguliers. Son blog : http://bnoval.hautetfort.com.
Ce
texte est extrait de Ceci n'est pas de la poésie (recueil en cours inédit). Présent dans les n°s 14, 15, 16, 17, 18 et
19 de Lichen.
Bonjour Brice. À passer trop hâtivement on la déclarerait "blanche", votre parole : comme neutre, distanciée, non investie. Et pourtant ! Sous l'apparente fluidité impassible, cette assiduité de la mémoire témoin de choses vues et vécues. Des poèmes qui me retiennent...
RépondreSupprimerMerci Clément pour votre fidélité. J'ai écrit ces textes de manière assez facile et rapide, mais j'ai de très nombreuses années d'écriture derrière moi. C'est le temps qui décante la parole.
Supprimerj'aime beaucoup cette attention portée à ce que l'on a pas vraiment réussi et qui nous hante. la vérité y est autant présente que les moments "parfaits".
RépondreSupprimerc'est la troisième fois que j'ouvre cette page et je suis toujours autant accroché.
Merci Eric pour cette lecture. Je crois que la vie est surtout composée d'échecs. Sur le tard il faut essayer d'en faire quelque chose.
SupprimerVotre poème se laisse lire comme un récit qu'on aimerait pouvoir poursuivre... Son côté désabusé me plaît beaucoup.
RépondreSupprimerMerci. J'aime écrire une poésie narrative, puisant dans la mémoire.
SupprimerMerci pour ce poème. Je suis surtout sensible au ton, qui est le vôtre. Si proche de l'amertume, sans y verser jamais. Une poésie amère me semble une contradiction dans les termes.
RépondreSupprimerMerci pour votre lecture.
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